CC du Mont Saint Aubert: Dubois et Marchal ont pris le meilleur départ !

Ce dimanche 24 mars, c’est à l’ouest du pays qu’il fallait mettre le cap pour échapper aux chutes de grêlons. Partagée entre ciel couvert, éclaircies mais froid constant, la région de Tournai a ainsi….

pu recevoir dans de bonnes conditions les « montagnards » licenciés à l’Asaf pour l’ouverture de la saison des courses de côte au Mont Saint-Aubert. Car l’accueil n’est pas un vain mot pour l’ASA Tornacun, club organisateur, qui sait y faire, malgré de sévères restrictions imposées au public pour se déplacer le long du tracé !

Lequel a néanmoins pu apprécier de belles passes d’armes entre concurrents qui, pour nombre d’entre eux, n’avaient pas hésité à enfiler les kilomètres, à l’image, notamment, de Fabian Simon et Julien Saussus venus de… Virton, soit plus de 500 km aller et retour ! « On remercie tous ces pilotes qui sont venus de loin, ça nous motive pour la suite ! », commentait François-Xavier Bruneau, organisateur et directeur de course présent au poste malgré une lourde blessure au pied consécutive à une chute d’échelle. « Avec le bureau de calculs, qui a été très réactif, on a essuyé un peu les plâtres des modifications de règlement (ordre des départs et procédure d’engagement notamment) mais tout s’est bien passé finalement, aussi grâce à Promontagne, présent pour la première fois avec du matériel qui nous a bien aidés ! »

La lutte pour la victoire a été splendide dans les Divisions 123 des voitures de tourisme. Entre Olivier Dubois et le local Jean-Louis Deroeck, qui a tout tenté jusqu’à soigner ses pneus aux petits oignons dans le parc, cela s’est joué pour quelques centièmes de seconde. 38 pour être précis à l’addition des deux meilleures (sur trois) montées officielles ! Et à l’avantage du pilote hutois qui se souvenait encore de son succès inattendu de 2018 face à Philippe Dewulf : « Ah mais cette fois, ce n’est pas par surprise que j’ai gagné. Cette victoire, je suis allé la chercher. Je n’ai pas tout débranché mais j’ai remis une couche là où je savais que je pouvais le faire. Et ça a marché ! »

3e et 1er 2-8 au milieu de toutes les 3-13, le jeune (23) Julien Heyne a de nouveau, après Bomerée l’an passé, fait bon usage de la Mitsubishi Evo8 ex-Bodson aimablement mise à disposition par Patrick « beau-papa » Clajot qui ne tarissait pas d’éloges à son propos, même battu par le « gamin ». Il faut aussi préciser qu’après sa cabriole de La Roche, c’est la première fois qu’il reprenait le volant de sa… nouvelle Porsche, une 997 GT3 Cup Phase 2, en 3,8 litres cette fois.

5e, le paternel Michel Dubois a visiblement bien fait de reporter d’un an sa retraite sportive puisqu’il est parvenu à garder derrière lui un quintet séparé par moins d’une seconde : au volant de l’aînée – une toujours très belle 911 ST à moteur 3 litres – le rallyman Christophe Kerchove, 6e, a découvert la course de côte avec brio, devançant de très peu Cédric Deshayes et sa méchante Escort MK2, Maxime Larivière qui hisse la première traction (Citroën DS3 R3 Max) au 8e rang et les deux BMW M3 de générations différentes de l’autre rallyman Edouard-Jean Masquelier (une E36 3,2l) et du très polyvalent Bror Lehoucq (une E46), un joli tir groupé pour les pilotes du club organisateur !

Aux portes du top 10, un revenant motivé : « La côte me manquait alors je me suis décidé d’autant que j’avais refait la 205 mais que je ne l’utilisais pas ! Et je suis ravi, j’aime bien l’ambiance, on me reverra cette année », commentait Jérémy Delchambre, champion ASAF D123 en 2014 et vice-champion l’année suivante.

Et si les performances des frères Close et de Peter Vanderhauwaert (cette fois avec l’Escort MK1 de son boss Rudi Buyse) ne passaient pas inaperçues elles non plus, celles de Mikaël Honoré avec l’une des plus belles voitures du plateau étaient étonnamment « en dedans » : « Je n’ai plus roulé depuis Bomerée et suis clairement en manque de roulage », expliquait le pilote, « tandis que ma VW Scirocco R était beaucoup trop dure de suspension. Inconduisible sur les plaques de béton. Enfin, j’avais les pneus neufs qu’il fallait mais qui n’avaient pas le temps de chauffer et je n’ai pas pu faire fonctionner convenablement la stratégie de départ. Impossible de bien démarrer… »

Enfin, on notera encore les belles victoires de classe d’Axel Blockmans en 2-6 au volant d’une très jolie Citroën C2 partagée avec le paternel Luc ; du Luxembourgeois Fabian Simon en 3-11, de Thierry Beguint en 3-10 ou encore d’Andy Denis en 2-5 au volant de la 205 rallye paternelle, le kart-cross n’étant pas prêt. Enfin, Emmanuel Cantraine a imposé la Fiat Tipo ex-Jean-Louis Delestrait en 1-4 en hommage à ce dernier disparu dans un accident de circulation alors que Léa Schodduyn a terminé victorieuse en 3-9 et première dame devant Zelia Houfflain, la compagne d’Axel Blockmans, qui a découvert la compétition avec un grand sourire et qu’on reverra sans doute bientôt à l’oeuvre !

Souvent le parent pauvre du rendez-vous dans le Tournaisis avec quelques trop rares pilotes seulement, la Division 4 semblait, cette fois, avoir retrouvé du poil de la bête avec pas moins de onze engagés. Si Sébastien Le Nouvel était finalement absent, les dix autres ont ravi le public.

Et pour une fois, malgré le tracé rapide, c’est resté très serré entre les kart-cross d’une part et les protos et monoplace de l’autre, Jacques Marchal ne construisant sa victoire qu’en seconde partie de journée lorsque ses soucis électroniques ont été résolus « grâce à Christophe Figue que je remercie, qui a pu me fournir d’autres résistances. Sans cela, le moteur ne montait pas en régime… »

Un succès acquis de manière très serrée face à… Joseph Ferro, le champion Asaf kart-cross, lui-même talonné par un Mathias Launoy excellent. Ayant lui-même connu quelques soucis de palettes de changement de vitesses, Christophe Figue a pris la 4e place devant le reste du peloton des kart-cross parmi lesquels un certain Claude Watteyne, déjà présent l’an passé avec son Legend Car, et qui, cette fois, alignait une monoplace qui aura rappelé quantité de bons souvenirs : « Oui, c’est bien la Dallara F386 modifiée en F2 que j’utilisais il y a 20 ans. Par contre, j’ai installé un moteur Hayabusa 1300 de 200 ch. Plus facile et moins cher ! L’ancien moteur M3 turbo est désormais installé dans une seconde Dallara, plus récente. Ici, c’est chez moi mais il est possible qu’on me revoie cette saison, en fonction du calendrier de la Legend Car… »

Un dernier mot pour signaler la participation de 8 engagés en « Histo-Démo » et/ou « Access » parmi lesquels on a pointé la belle VW Golf GTI 1 « gros feux » de Grégory Lafourt, l’intéressante Opel Ascona 400 replica de Pascal Genne ou l’habituelle Simca Rallye 2 de Christian Delcampe.

Classement général des Divisions 1-2-3 : 1. O. Dubois (Lotus Elise-1er 3/13) 1.47.12 ; 2. J-L. De Roeck (Porsche 997-3/13) 1.47.50 ; 3. J. Heyne (Mitsubishi Evo8-1er 2/8) 1.54.12 ; 4. P. Clajot (Porsche 997 GT3 Cup 3.8-3/13) 1.55.32 ; 5. M. Dubois (Lotus Elise-3/13) 1.55.75 ; 6. Ch. Kerkhove (Porsche 911ST-3/13) 1.56.16 ; 7. C. Deshayes (Ford Escort-3/13) 1.56.65 ; 8. M. Larivière (Citroën DS3 R3 Max-2/8) 156.73 ; 9. E-J. Masquelier (BMW M3 E36-3/13) 1.56.80 ; 10. B. Lehoucq (BMW M3 E46-2/8) 1.57.03 ; 11. J. Delchambre (Peugeot 205GTI-1er 2/7) 1.57.43 ; 12. P. Close (VW Cox 1303-3/13) 1.57.49 ; 13. L. Close (VW Cox 1303-3/13) 1.57.80 ; 14. P. Vanderhauwaert (Ford Escort MK1 BDA-2/7) 1.58.11 ; 15. A. Mayné (BMW M3 E30-2/8) 1.59.06 ; 16. A. Blockmans (Citroën C2-1er 2/6) 1.59.34 ; 17. R. Noël (Citroën C 2-2/6) 2.01.76 ; 18. M. Honoré (VW Scirocco R-2/8) 2.02.88 ; 19. Q. Barthelemy (Honda Civic-2/7) 2.03.88 ; 20. St. Gorloo (Renault Clio 2 RS-2/7) 2.03.95 ; 21. F. Simon (Citroën Saxo VTS-1er 3/11) 2.04.68 ; 22. L. Blockmans (Citroën C2-2/6) 2.05.18 ; 23. Th. Beguint (Citroën AX-1er 3/10) 2.06.06 ; 24. A. Denis (Peugeot 205 Rallye-1er 2/5) 2.08.84 ; 25. L. Dethier (Peugeot 207 RCC-2/8) 2.12.60 ; 26. L. Morbois (Peugeot 205-2/6) 2.13.34 ; 27. E. Cantraine (Fiat Tipo-1er 1/4) 2.13.64 ; 28. V. Lorge (Peugeot 206-2/6) 2.19.08 ; 29. A. Cantraine (Fiat Cinquecento-2/5) 2.20.45 ; 30. J. Daussogne (Peugeot 106-2/5) 2.22.77 ; 31. Léa Schodduyn (Citroën AX-1er 3/9) ; 32. L. Morbois (Citroën AX-3/10) 2.32.57 ; 33. Zelia Houfflain (Peugeot 106-2/5) 2.40.44 (33 classés)

Classement général de la Division 4 : 1. J. Marchal (Silver Car S2-1er 4/15) 1.48.52 ; 2. J. Ferro (Peters KX-1er 4/14) 1.49.86 ; 3. M. Launois (Panthera KX-4/14) 1.50.35 ; 4. Ch. Figue (Radical SR4-4/15) 1.50.83 ; 5. J. Honnay (Vit-S KX-4/14) 1.51.67 ; 6. J. Saussus (Squal’car KX-4/14) 1.52.12 ; 7. R. Gustin (Peters KX-4/14) 1.54.71 ; 8. J. Cun (Peters KX-4/14) 1.54.95 ; 9. Cl. Watteyne (Dallara-4/15) 1.58.89 ; 10. F. Nunes (Semog Bravo KX-4/14) 2.01.74. (10 classés)

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