Après deux titres de meilleur Junior et une 3e place dans le TCR Europe, Nicolas Baert se tourne vers les courses de GT.
rupteur magazine
En 2022, le jeune Belge pilotera une Audi R8 LMS GT3 de l’équipe Saintéloc Racing lors des dix épreuves du GT World Challenge Europe.
« J’ai beaucoup aimé le TCR Europe, mais j’ai deux rêves : gagner un jour les 24 Heures de Spa et les 24 Heures du Mans », confie-t-il. « Il me paraissait donc logique de me tourner vers l’endurance. Le GT3, et en particulier le très relevé GT World Challenge Europe, est la meilleure formule pour le faire. » Attaché à la marque Audi et à la R8 LMS GT3, une voiture avec laquelle son papa a roulé en course il y a quelques années, Nicolas rejoindra l’équipe française Saintéloc Racing. « En réalité, je les connais déjà assez bien », sourit Nico. « Mi-octobre, j’ai participé aux 8 Heures d’Indianapolis avec eux. C’était mon premier contact avec le GT et j’ai adoré ! Sans une pénalité nous repoussant à la 7e place, nous aurions terminé au pied du podium de cette épreuve de l’Intercontinental GT Challenge. Depuis, c’est aussi avec Saintéloc que j’ai disputé le e-Trophée Andros et je serai de nouveau au départ – avec le Suisse Lucas Légeret et le Français Simon Gachet – des 9 Heures de Kyalami sur une Audi R8 LMS GT3. Bref, je ne tombe pas dans l’inconnu et je suis convaincu que nous pouvons réaliser de grandes choses ensemble. »
Les noms des équipiers de Nicolas, tant pour la Sprint Cup que pour l’Endurance Cup du GT World Challenge Europe, seront révélés ultérieurement. « Je peux simplement vous dire que, même si c’est une année d’apprentissage, le but ne sera pas de faire de la figuration et que nous viserons les podiums dans la catégorie Silver Cup », reprend Nicolas.
Du côté du Saintéloc Racing, on se réjouit également de cette collaboration. « Nous avons découvert Nicolas à Indianapolis et il nous avait d’emblée bluffés par sa capacité d’adaptation à l’Audi R8 LMS GT3 », confie Sébastien Chetail, le patron de l’équipe française. « Ensuite, il nous a de nouveau convaincus par sa progression en e-Trophée Andros, où il n’a jamais cessé de s’améliorer chaque fois qu’il est monté sur la glace. Partir ensemble pour ce programme complet en GT World Challenge Europe nous permettra de travailler sur une collaboration de longue durée, avec tous les avantages que cela suppose. Son expérience en monoplace et en voitures de tourisme lui sera utile, mais il doit maintenant assimiler les subtilités des courses de GT. Il a le potentiel pour directement se distinguer et nous mettrons tout en œuvre pour que ce soit le cas ! » Après la… finale de la saison 2021 de l’Intercontinental GT Challenge lors des 9 Heures de Kyalami, repoussée en ce samedi 5 février pour cause de crise sanitaire, Nicolas entamera véritablement la saison 2022 à Imola avec la première épreuve de l’Endurance Cup du GT World Challenge Europe. Un rendez-vous programmé les 2 et 3 avril et qui marquera le début d’une nouvelle aventure pour un garçon bien décidé à poursuivre ses rêves. (com)